[ On engrange, on entasse les bons et mauvais moments, les souvenirs, en espérant que la vie nous en réserve dix mille fois plus encore. ]
croque-framboise
Un blog. Simple exutoire. Mais grand bazar...
Lundi 13 juillet 2009 à 21:04
Mardi 2 juin 2009 à 9:05
Prenez devant vous une fourmi. Quelle est votre réaction ?
La plupart des gens n'y verront ni chaud ni froid et n'y prêteront guère attention.
D'autres joueront à se la faire courir sur les doigts.
Certains, plus cruels ( mais que je remercie ), l'écraseront sans qu'elle ait eu le temps de comprendre.
Certains veilleront à ce qu'elle ne s'approche pas.
Si il y a des fanas de photos, ils feront sûrement un gros plan, en mode macro.
Et enfin, il y a une minorité qui criera à la vue de la proximité de l'insecte en question et s'en ira. Les neuf dixièmes de ces gens auront été traumatisés durant leur vie soit par la vue de livres ou de films catastrophes avec des fourmis géantes qui dévorent tout le monde soit par une véritable rencontre qui s'est mal passée. Et le dixième restant en aura peur sans comprendre pourquoi. J'en fais partie.
Maintenant imaginez que vous habitez dans une maison dont la terrasse qui donne sur le jardin est recouverte de poutres sur lesquelles pousse une vigne, qui soit-dit en passant est assez pénible d'entretien quand en automne les raisins tombent par terre et forment une bouillie immonde par terre.
Jusque là tout va bien.
Et là, vous combinez les deux facteurs : fourmis et vigne.
Hypothèse : les fourmis ne sont pas seulement sur la vigne mais dans la poutre.
Démonstration : Vous trouvez de la sciure de bois étonnament abondante par terre, en dessous d'une poutre accolée au mur de la maison. Vous levez la tête et apercevez des colonnes de fourmis qui trotinnent avec entrain ( bien sûr c'est pas vrai, elles ne trotinnent pas avec entrain, selon moi elles vont beaucoup trop vite même, mais ça rend mieux comme ça ). Après une série de formules mathématiques, vous trouvez qu'il y a 99,5 % de chance que la sciure et les fourmis soient liées. Et donc vous faites l'hypothèse décrite plus haut.
Application : votre père fait l'achat d'un insecticide complètement anti-écolo mais aussi totalement anti-fourmis. Après avoir vaporisé sur les poutres, vous laissez passer un jour d'observation. Votre père retourne dehors et a la joie de constater qu'il n'a pas pollué la planète pour rien : des cadavres de fourmis parsèment la terrasse.
Conclusion : les fourmis se trouvent bien dans les poutres et vous allez pouvoir les faire éradiquer tranquillement par votre père.
Deuxième conclusion : les fourmis qui tomberont donc des poutres seront multipliées par le taux d'insecticide administré.
Troisième conclusion : vous ne sortez donc plus dans votre jardin.
PS : le premier paragraphe est valable pour d'autres insectes comme les araignées, les guèpes ( bien qu'elles soient plus dures à écraser et à prendre en photo ), les sauterelles...
Mercredi 27 mai 2009 à 16:52
" - Bon maman, il est 20h09, à 21h09 faut que je retourne bosser. Tu m'y fais penser ?
- Charley... ? Tu sais que tu as fini tes partiels ? "
Oui, j'ai un peu de mal des fois. Mais ça ne m'a pas empêché de m'éclater ces derniers jours. J'ai croisé des gens que je n'avais plus vu depuis presque une année, et même deux ans pour certains ! Je me suis fendue la poire moultes fois, j'ai même passé une fin de soirée à hurler, oui, hurler de rire avec une copine aussi hystérique que moi, tout en empêchant une autre copine de dormir, j'ai marché, marché pour visiter les ruelles de Nice, puis j'ai boitillé peu à peu en me rendant compte que j'aurai du penser à prendre des baskets même si je ne savais pas qu'on allait autant marcher, puis j'ai franchement boité au bout de deux jours et j'ai découvert les Compeed, j'ai voulu me "rendre utile", j'ai encore troué ma jupe, j'ai oublié de rendre des épingles à nourrice, j'ai pique-niqué près du chateau de Nice ou du moins, ce qu'il en reste, j'ai passé ma JAPD aussi et c'était tellement intéressant que je me tenais la tête pour l'empêcher de heurter la table et donner l'impression que je regardais avec attention le mec qui expliquait alors qu'en fait en guise d'yeux j'avais plus que des paupières fermées...
Je pensais plus m'occuper de ce blog vu ma situation de vacances, mais au contraire, sortant de plus belle, je n'en ai pas autant le temps que je pensais !
Mercredi 20 mai 2009 à 19:33
" Asseyez-vous".
Les surveillants comptent les copies. Le temps paraît interminable. Mon voisin doublant bavarde avec moi. Fébrile, je tappe le rythme sur la table à toute vitesse.
" Nous pouvons déjà remercier tout le personnel qui a contribué au bon déroulement de ce concours".
Gna gna gna, je veux partir ! La tension est telle qu'à ces mots, la plupart des gens commence à crier et à applaudir. Je serre mon scarabée de toutes mes forces.
" -C'est quoi ce truc ?
- Un scarabée porte-bonheur qui vient tout droit d'Egypte, il a béni par des gens et tout et tout...
- Ah ok... "
L'homme reprend le micro. L'impatience est palpable.
" Je vous souhaite à tous de très bonnes vacances ".
Et l'adrénaline sort par tous les pores de la peau des presque mille personnes confinées dans le Palais des Expositions, grand hangar étouffant. Ca hurle, ça crie, ça rit à ne plus en pouvoir, ça applaudit à tout rompre, ça klaxonne, oui oui, ça klaxonne. Dehors les "P2" ( deuxième année de médecine ) ont sorti la fanfare qui se met à jouer Super Mario. Je souris à un autre de mes voisins de table, également voisin d'immeuble, charmant jeune homme très gentil qui éclate de rire quand les klaxons retentissent.
Tout le monde se tient au courant. Et on se reverra pratiquement tous demain. Car c'est la fameuse soirée post-partiel. Première fois de ma vie où j'irai en boîte !
En photo : l'endroit de notre concours. On ne voit pas le sol, juste le plafond. Ca fait un peu serre non ?
Les surveillants comptent les copies. Le temps paraît interminable. Mon voisin doublant bavarde avec moi. Fébrile, je tappe le rythme sur la table à toute vitesse.
" Nous pouvons déjà remercier tout le personnel qui a contribué au bon déroulement de ce concours".
Gna gna gna, je veux partir ! La tension est telle qu'à ces mots, la plupart des gens commence à crier et à applaudir. Je serre mon scarabée de toutes mes forces.
" -C'est quoi ce truc ?
- Un scarabée porte-bonheur qui vient tout droit d'Egypte, il a béni par des gens et tout et tout...
- Ah ok... "
L'homme reprend le micro. L'impatience est palpable.
" Je vous souhaite à tous de très bonnes vacances ".
Et l'adrénaline sort par tous les pores de la peau des presque mille personnes confinées dans le Palais des Expositions, grand hangar étouffant. Ca hurle, ça crie, ça rit à ne plus en pouvoir, ça applaudit à tout rompre, ça klaxonne, oui oui, ça klaxonne. Dehors les "P2" ( deuxième année de médecine ) ont sorti la fanfare qui se met à jouer Super Mario. Je souris à un autre de mes voisins de table, également voisin d'immeuble, charmant jeune homme très gentil qui éclate de rire quand les klaxons retentissent.
Tout le monde se tient au courant. Et on se reverra pratiquement tous demain. Car c'est la fameuse soirée post-partiel. Première fois de ma vie où j'irai en boîte !
En photo : l'endroit de notre concours. On ne voit pas le sol, juste le plafond. Ca fait un peu serre non ?
Mardi 28 avril 2009 à 20:55
J'ai toujours détesté les couchers
de soleil.
Même maintenant, quand vient l'heure fatidique où tout décroit, je regarde les nuages dorés et je les envie. Je m'imagine là-haut, sur une surface cotonneuse mais tangible, toute la blancheur qui m'entoure me renvoyant les rayons qui réchauffent et m'envoient gambader. Puis même les nuages deviennent roses, violets, bleus foncés, froids, et se confondent dans la nuit.
Le plus dur est passé.
Mais cela recommencera le lendemain. Et les jours d'après, sans que je ne puisse rien faire d'autre qu'assister avec un pincement au coeur au spectacle de la mort lente d'un jour que je ne vivrais plus jamais, et au soleil, à la fois pareil et différent le jour suivant.
La date du 21 juin est une source d'émerveillement lorsque je m'y approche, les jours régressant de moins en moins vite. C'est aussi une source d'anticipation sur le temps qu'il me reste à profiter de cette époque avant que les jours ne raccourcissent encore.
Pareillement, l'équinoxe d'hiver m'évoque les mêmes choses, en sens inverse.
Combien de souvenirs de couchers de soleil ai-je gardé en tête ?
Lundi 20 avril 2009 à 19:31
J'adore cette idée : détourner les couvertures des Martine !
Vous me direz : on connait déjà. Oui mais comme ça, mon blog ne meurt pas. Et ça fait une plage détente.
Les deux meilleures selon moi ( il faut apprécier l'humour noir ) :
Vous me direz : on connait déjà. Oui mais comme ça, mon blog ne meurt pas. Et ça fait une plage détente.
Les deux meilleures selon moi ( il faut apprécier l'humour noir ) :
Lundi 20 avril 2009 à 18:53
J'irai dans le Carrefour avec ces filles qui achètent de l'alcool pour leurs parents et au moment d'aller aux caisses, lorsque la vendeuse me regardera d'un air critique et me dira " Mais vous, vous n'avez pas dix-huit ans non ?"
Je lui brandirai ma carte d'identité et m'écrierai : Et bien si !
Lundi 16 mars 2009 à 9:46
Claque donnée à moitié reçue.
Après une nuit de sommeil, on se sent mieux.
Lundi 2 mars 2009 à 14:30
Ca y est, j'ai réussi à mettre de la musique sur un article. Ca n'a pas été une partie de plaisir, mais à force de tout essayer, on trouve la bonne combinaison.
Prochaine étape, mettre un fond sonore. Alors là...
Jeudi 5 février 2009 à 15:30
Evidemment la semaine dernière il faisait beau, et j'avais prévu de me balader.
Alors évidemment, pour cette fin de semaine plus détendue après les partiels, il pleut et le ciel est gris.
Je goûte donc aux joies du farniente chez moi, tranquille, en mangeant des bugnes de ma grand-mère.
J'avais envie de faire un long article maintenant que j'ai un peu de temps devant moi, mais finalement, j'ai pas l'envie, la motivation, et je vous laisse donc avec la certitude que j'ai survécu aux partiels !
J'ai même fêté la fin de la première partie en allant à une soirée de journalistes dont l'école se situe juste à côté de la fac : délurés, osés, blagueurs et très sympas !