Jeudi 29 janvier 2009 à 15:17

Mes examens sont mardi prochain. Après c'est une semaine avec des nuits de quinze heures, des journées à me balader et à écouter les oiseaux qui sont déjà en pleine forme chez moi : pies, merles, rouges-gorges et mésanges mais aussi sifflements des buses qui tournoient dans le ciel bleu chimique, pic-verts qui tambourinent sur les troncs, étourneaux de passage, bécasses des bois très tôt le matin, et des cris aujourd'hui que je n'avais jamais entendu et qui j'espère attendront quelques jours pour que je puisse mettre un nom sur leur auteur.

J'envoie tous mes encouragements à Maud, petite chevrette qui encore une fois a repoussé le grand méchant loup avec ses cornes. Elle se remet et bientôt va revenir gambader dans la communauté mais je l'espère aussi, gambader dans son Canada en attendant de pouvoir rentrer en France. Je me demande quels oiseaux on peut bien entendre à cette période de l'année au Canada !

Dimanche 21 décembre 2008 à 13:52

http://croque-framboise.cowblog.fr/images/DSC01506.jpg
Voici une petite truffe qui ne nous quitte plus depuis maintenant deux semaines. J'avais omis de vous le présenter. Il s'appelle Django et serait très heureux de vous lécher la figure comme tous les petits chiots !

Vendredi 5 décembre 2008 à 21:15

Changements.
Depuis le 17 octobre, pas mal de choses ont été bousculées, voire même complètement renversées. Un peu comme l'éléphant qui passerait dans le magasin de porcelaines sauf que cet éléphant là, il n'est pas tangible. Un éléphant, un mastodonte de mots et de pensées.
Le 3 février, c'est dans deux mois, et j'ai donc autre chose à faire que de rester devant cet ordi. Il y a toujours un bout de biologie cellulaire ou de sciences humaines et sociales à réviser. Mais juste là maintenant, je dis merde. Et je reste polie.
Finalement, pas mal de choses comme je l'ai dit plus tôt se sont vues transformées. Une fois de plus mise au pied du mur avec la réalité que je ne peux plus éviter et que je suis obligée de me prendre en pleine face. C'est dingue le nombre de fois que ça me l'a fait et le nombre de fois où sans le voir ( c'est ça le pire ) je suis repartie de plus belle avec mes oeillères.
Certaines choses sont en ce moment même en train de changer, et j'attends le final avec impatience, même si je sais plus ou moins à quoi m'attendre. Je connais l'échéance, et même si elle devrait me révolter, je m'y fais, je me résigne. J'ai perdu de ma combattivité dans certaines domaines. Peut-être que ça reviendra à la fin de l'année. Ou peut-être pas.
Ce serait tellement bien si, mais non.  Voilà ce que je me dis. Je suis fatiguée je crois. Un peu de tout. De moi. Du monde autour. Voilà c'est ça. Fatiguée. C'est le mot exact. C'est pour ça que je ne réagis pas, que je suis passive une fois de plus.
J'aimerais me poser moins de questions, que dans ma tête ne s'aligne plus que par chapitres et par plans bien définis toutes les notions que je dois retenir cette année.

Et puis, il faudra régler aussi cette question d'habillage. Plus tard, plus tard...

Vendredi 17 octobre 2008 à 21:05

C'est par un petit détour par l'ordi que je peux annoncer que je suis toujours vivante.
Non, la médecine n'a pas encore eu raison de moi. Il arrive que je me transforme en zombie face à un bureau mais au fond, je dois dire que tout ça ne me déplaît pas.
J'apprends des choses intéressantes et la difficulté, j'arriverais à la détruire petit bout par petit bout.
Je suis amie avec Léa, une fille qui habite la chambre au dessus de moi. Nous allons ensemble à la fac, bossons ensemble et même mangeons ensemble parfois. Nous nous faisons des plannings pour chaque semaine et la présence de l'autre nous encourage. Pas de gros gros coup de blues pour l'instant.
Et puis mon Alchimiste rentre dans une semaine et ça, je l'attend avec impatience.

Je dois y retourner et je vous laisse avec une remarque de Léa qui m'a surprise quand j'ai constaté à quel point c'était vrai : " Quand on se lève le matin, on sait déjà que toute la journée se fera dans l'attente, la récompense d'aller se coucher le soir ".

Jeudi 28 août 2008 à 21:37

Je veux que tout ça sorte de ma tête. Ca a été une journée assez éprouvante aujourd'hui. Une séparation un peu brutale car je ne savais pas que seul les personnes qui prennent l'avion pouvaient passer le portique. Et oui, on retient ses larmes jusqu'au bout et on l'air con en voyant l'autre s'éloigner. On repart et on vous dit que ça va aller en vous frottant le crâne gentiment.
Puis se faire accompagner vers son appartement mais pas jusqu'au bout, à cause des sens interdits. Alors marcher seule, et voir les gens vous dévisager parce que vous marchez avec les yeux rouges et quelques larmes.
Fermer la porte de son appartement et tout lâcher. Briser les digues. Pleurer sans discontinuer, sans arriver à se concentrer sur ses cours. Mais avoir la pression parce que dans quelques heures, on a un contrôle.
Toutes les heures se dire que l'on pourrait revenir en arrière d'une heure puis de deux heures puis de trois et qu'il serait encore sur le sol de Nice. Puis se raccrocher aux coups de fil et aux textos que l'on passe et que l'on reçoit en se rappelant de la date d'envoi et de réception de chacun d'entre eux. Et jusqu'à maintenant, quand on regarde l'horloge, toutes ces dates défilent dans la tête.
On se rend compte au cours de la journée que le monde a continué de tourner et on arrive à relativiser par moments. Mais il y a des "rechutes".
Mélancolique, nostalgique déjà, triste...
Vivement que ça passe.
Pour l'instant, je veux en priorité que toutes ces dates et tous ces chiffres arrêtent de me trotter dans la tête. C'est infernal, ça me rend folle !

Jeudi 21 août 2008 à 20:27

[ Voilà, j'ai encore passé une semaine fabuleuse dans les Alpes ( voir article sur les Alpes que j'avais déjà fait ). Plein de photos à venir, des vidéos aussi ( si j'y arrive )... Mais pour l'instant, trop de choses à faire ! Alors on se dit à dans quelques jours ! ]

Samedi 2 août 2008 à 22:03

Je ne me suis jamais sentie aussi mal de ma vie je crois. La tête est lourde, j'ai l'impression que du feu chatouille le contour de mon cerveau. Le ventre chavire comme un bateau. Les piqûres sur le bras ont un peu enflé et créé des bleus. Je me suis découvert d'autres bleus sur le corps. La fatigue est immense je crois. L'étau sur la poitrine est toujours là.
Mais le pire est passé.
Je voudrais tellement m'excuser auprès des gens qui sont restés près de moi. Un sacré bordel j'ai créé. Rien que l'arrivée des urgences dans un petit coin paumé comme celui-là, ça devait être quelque chose.
Mais quelqu'un m'a dit qu'il fallait rester "léger". Que cela ne devait en aucun cas peser lourd sur moi ni sur personne d'autre qui se serait rendu responsable de ce qui est arrivé. Cette personne a raison. Mais pour l'instant, je voudrais juste arranger les choses, aider au possible ceux que j'ai dérangé. Après, je serais "en paix". D'après ce que j'ai compris, la seule chose que je puisse faire c'est de me retaper. Alors au dodo !
Je dormirais mieux cette nuit dans mon lit qu'avec des infirmières qui ne veulent pas que votre Alchimiste reste près de vous, et qui piquent mal de surcroît.

Samedi 2 août 2008 à 21:42

17h03. Le cours ne finit pas tard. Je passe au milieu des travaux, arrive à la porte d'entrée, salue le gardien et monte mes cinq étages par l'escalier. Après m'être débattue un moment avec la porte d'entrée, j'arrive à entrer. Et comme d'habitude, je suis emerveillée de mon petit chez-moi. Après avoir tout rangé, il est 17h31 quand je m'installe sur mon bureau pour rédiger cet article.
Car oui, j'ai la fierté de vous annoncer qu'à part un tiroir spécial couverts, quelques tableaux et photos au mur, un fil pour étendre mon linge et une horloge, tout a été installé. J'ai eu l'occasion d'y passer une nuit et je dois avouer que ce fut toute une série de sentiments qui me traversèrent la tête.
Je dis au revoir à mes parents la veille à 21h08 par le balcon. Dès que je ne vois plus la voiture, je rentre pour cacher mes quelques larmes à une voisine qui lit sur son transat. Je téléphone à mon Alchimiste car je n'ai pas apporté de livre ou autre distraction à part la radio. Je me sens loin de tout et essaie de me raccrocher à la voix qui me répond au téléphone.
Puis je décide de sortir une chaise sur le balcon et révise. Pas de voisin à droite, ni à gauche, ni au dessus ni en dessous. Les appartments sont vides. Alors que le soir descend, mon regard se porte sur les immeubles d'en face, vieux et parfois curieux. Voir de la vie en face me rassure. Je peux voir un balcon où au moins cinq chats sont installés. J'essaie de m'imaginer le trajet d'un chat si il voulait sortir d'un balcon pour s'évader. Avec un peu de chance il pourrait grimper sur le toit mais au risque de se rompre le cou. Ca me fait sourire. je me fais ensuite une séance de gym sans avoir oublié de tirer les rideaux ;)
Puis après, une douche, je me fais un thé. Et là, je me sens mieux. J'ai fait MA gym, pris une douche dans MA salle de bains, pris MON thé dans MA cuisine, et suis allée reprendre l'air sur MON balcon. Tout ça est à moi. Je me sens moins dépaysée. Et encore moins lorsque je réexamine mon voisinage. Il y a quelqu'un au dessus qui est certainement en train d'emménager. En face, je repère les télémaniaques qui à minuit sont toujour devant leur télé qui lance des flashs d'appareil photo. Dans une salle, une lumière bouge comme la flamme d'une bougie et je m'imagine la pièce plongée dans une ambiance tamisée. Je n'ai jamais autant aimé avoir des voisins. Toutes ces petites choses me rendent heureuse. La présence humaine me réchauffe. C'est donc le lendemand sous la lourde chaleur de Nice que je vous écris ceci et vous salue tous bien bas, terrassée par le soleil de plomb.

Texte rédigé le lundi 28 juillet.

Vendredi 11 juillet 2008 à 21:43

Aujourd'hui a été une journée si chargée que je me suis endormie devant mes cours. Il faut dire que j'ai trotté dans tout Nice à la recherche de la fac de médecine, puis d'une librairie, puis à la résidence pour étudiants où j'espérais être prise, puis au bureau de la fille qui s'en occupe, et qui, décidémment incompétente jusqu'au bout, n'y étais pas alors qu'elle nous l'avait assuré. Mon dossier a été sauvé par la secrétaire qui est allée fouiller dans son bureau.
Puis passage au Mc Do parce qu'on a faim quand même, puis retour à la résidence universitaire pour voir quel appartement sera à moi. Le 1508. Croisant, les doigts, j'espère que c'est à un haut étage... Malheureusement, le gardien étant parti, pas de visite possible mais juste une liste accrochée à un mur avec le nom des gens qui habitent à tel numéro et l'étage.
1508... 1508...
Ah le voilà. Cinquième étage !
Et voilà, je me prépare à devenir une citadine.

Bon ok, je serais pas sur la côte ( sauf si j'ai la foi )...

Mais plutôt près de la magnifique bibliothèque ( ce truc que vous voyez est énorme, vous pouvez comparer avec les immeubles derrière ^^ )

Mercredi 9 juillet 2008 à 12:50

Mais que se passe-t-il ? Elle a eu son bac et les oraux sont passés alors pourquoi son bureau est toujours plein de paperasses et de classeurs ?
Mais parce qu'elle se prépare déjà pour l'année qui arrive !! Vous pouvez me traiter de masochiste, mais je suis contente, plus de maths ( juste le nécéssaire pour la physique ) mais de nouveaux cours comme l'anatomie, l'embryologie...
Selon le planning de la prépa où je suis, je devrais cet aprèm faire de la physique. L'ennui ? J'ai pas encore les bouquins, qui sont mis de côté en attendant que je puisse monter à Nice ( c'est quand même loin Nice ).
La nouvelle année commence !
Mais après, piscine hein.
( J'ai l'impression qu'en disant tout ça, je vais me faire passer pour prétentieuse o_O )

Avouez, ça vous fait envie ^^
( Mais c'est pas la mienne celle-là, la mienne est gonflable )

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