La faim du tigre.

Jeudi 8 avril 2010 à 11:58

http://croque-framboise.cowblog.fr/images/tigre.jpg
"L'homme se plaît à penser qu'il est un être total, indépendant, qu'il sait ce qu'il fait et fait ce qu'il veut, dans le cadre des lois et des usages. En réalité, son existence individuelle n'est qu'une illusion destinée à lui donner, pendant le temps utile à l'espèce, le goût de la vie, afin qu'il la conserve et la transmette. Il n'est qu'un porteur de germes. Il doit donner la vie qu'il a reçue, il ne sert qu'à cela, il naît, pense, travaille, se bat, souffre uniquement pour cela, et s'il meurt sans l'avoir fait, d'autres l'ont fait autour de lui, son existence inutile ne compte pas plus que son existence utile, ce qui compte, c'est la vie de l'espèce."


Barjavel, La faim du tigre

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Où l'on pète un cable ?

Jeudi 28 janvier 2010 à 12:30

Après la loi de Murphy et autres... la loi dite " la probabilité que le téléphone sonne augmente fortement lors d'un séjour aux toilettes ".
Oui, oui, je sais... Faudrait que je dorme.

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Où l'on se révèle un peu.

Mercredi 23 décembre 2009 à 9:06

Alors voilà. Le dernier article sur ce blog date un peu.
Mais aujourd'hui, grâce à Grey-mushroom, voilà de quoi tenir ! Qu'on soit d'accord, de toute façon, le moment de lâcher ce blog n'est pas encore venu, il est même très loin.
Je vous conseille de visiter son blog d'ailleurs ( à Grey-mushroom ), j'aime bien quand on arrive, le blog a des couleurs douces, les photos aussi. En fait, ça fait un peu "harmonie", enfin, je sais pas comment le dire ( je suis pas très poétique ce matin ). Et en plus, elle écrit bien, du style, même si ce qu'elle raconte étant souvent "intime" je n'ose pas souvent commenter !
Donc cette demoiselle m'a "taguée". Première fois depuis que je suis sur la blogosphère.
Commençons !

Sept choses que l'on ne sait pas sur moi :
1- Je suis d'une humeur de dogue toute la journée si en me levant je ne peux pas boire mon bol de lait glacé, et ce depuis 18 ans.
2- J'ai un carnet dans lequel je me suis décidée à noter toutes les phrases sans queue ni tête qui surgissent parfois sans que je le veuille, la plupart du temps au réveil, genre " à bas la mondialisation des chouettes " ou des histoires de "foetus blanc qui régénèrent" ... Un jour j'en ferai un article.
3- Je n'ai pas de compte Facebook, d'ailleurs je déteste Facebook, Mika et le Coca-Cola.
4- Je déteste les petites mamies qui attendent que tu leur donnes ta place dans le tramway sans même te demander et qui te regardent méchamment : " de mon temps, jeune fiiiille, on laissait sa place aux personnes âgées ". Ouais, ben, ça les empêche pas d'utiliser le mot magique !
5- Je parle "miaou" avec mon chat.
6- Je montre les dents à mon chien et je grogne et ce crétin remue la queue.
7- Depuis toute petite, j'ai été vachement marquée par Rachmaninov ( d'ailleurs il vous dit coucou juste en dessous ). Aujourd'hui aussi, mais d'autres compositeurs sont venus élargir mon champ de vision. Et je me souviens aussi qu'étant petite, je voulais absolument jouer du piano sur le toit d'un gratte-ciel de New-York.

http://croque-framboise.cowblog.fr/images/rachmaninovsergueibychkov.jpg

Allez, les loulous, je vous laisse. Faut que je me motive. Si si, faire de la SHS, c'est vachement motivant.
Les personnes que je tague, on verra plus tard. Pour l'instant j'ai vraiment pas d'idée !

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Où l'on endure.

Mardi 3 novembre 2009 à 22:36

Comme dirait le chef de ma mère, son "DR" comme elle dit, " la médecine c'est une course de fond qui commence par un long sprint".http://croque-framboise.cowblog.fr/images/Photo0029.jpg Ouais, va te coucher mon gars, le sprint... il s'arrête jamais.



Je ne crois pas l'avoir dit ici mais c'est reparti pour un an, faites tourner les serviettes ! La P1 est de retour ( depuis début octobre ) et elle rigole pas.
Avec un peu de chance, le nombre d'étudiants en deuxième année admis va encore baisser, cet ulcéreux ( oui  oui, qui provoque des ulcères ) " numérus clausus " va encore s'en donner à coeur joie. Comme je l'ai déjà dit, si tu demandes à un première année ce qu'il pense du numérus clausus il te répondra automatiquement : "j'ai brûlé un cierge pour pas qu'il baisse" ( d'ailleurs ma soeur de 7 ans est vraiment allée brûler un cierge avec ma grand-mère et elle a souhaité " que chacha elle réussisse son concours après elle se débrouille ", luv you sister ).

Mais il y a des fois où on a des petites baisses de régime. Le sprint, ouais ouais, le sprint, t'inquiète je vais aux toilettes avec mes fiches d'embryo, je récite ma SHS sous la douche et je relis les schémas de cerveau au dessus de mon lit avant de m'endormir. Mais y'a des fois où... on est un peu fatigué. Comme quand une fois fini un petit "examen" à la fac, tu repars avec six fois la même correction de psycho sans t'en rendre compte alors qu'en fait c'était surtout de la biophysique et de l'embryo. Comme quand ensuite tu mets la capsule de café du mauvais côté dans la machine. Comme après tu t'aperçois en rinçant ton fond de teint que t'as de sales cernes. Et comme enfin tu te rends compte qu'au lieu de lire "réaction organique" tu lis "réaction orgasmique". Et là tu te rends compte qu'il est peut-être temps d'aller te coucher. Tu t'en étais pas rendu compte mais en fait t'as les yeux qui piquent tellement que t'arrives pas à voir à plus de trois mètres et que l'heure de la radio sur le meuble d'à côté est illisible.
T'as bien envie de dormir oui... Mais tu te rappelles ensuite que demain ton coach vient et que tu dois lui pondre une centaine de QCMs. Et là, t'as envie de dire merde.

Mais bon, je me remotive : petit "examen" de la semaine dernière : 132ème sur 1000 ! Yay !

PS : la photo ? Oui, c'est un des schémas au dessus de mon lit.


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Où l'on redécouvre.

Lundi 19 octobre 2009 à 12:57

http://croque-framboise.cowblog.fr/images/souvenirs.jpg

Je crois que ça m'a fait comprendre d'où venait cette pulsion de tout garder, de tout engranger, cette peur d'oublier. Je l'ai tout simplement hérité de ma mère, ou plus simplement, elle m'a transmis ce sentiment d'urgence face à tous les évènements, petits ou grands, et cela depuis que je suis toute minotte.
Ressortir des bouts de papier, un article de journal jauni et me dire : " Tu sais, j'ai tout gardé. Il y avait ton nom dessus. Un jour, tu auras besoin de tous ces souvenirs, tu verras, c'est très important ".
J'avais envie de sourire et de pleurer. Y'avait un peu trop de bienveillance dans l'air.

J'espère être capable de chérir tous les instants de ma vie, passés et à venir. J'espère en être à la hauteur.

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Où l'on sent.

Lundi 12 octobre 2009 à 19:44

Le centre des odeurs n'est pas loin de celui des souvenirs. Voilà pourquoi l'odeur de la tarte aux pommes rappelle Grand-mère.

Le caramel.
Le couscous.
La Javel.
Le jasmin.
La sciure de bois.
Les "fleurs-poison" écrasées.
Le jambon salé.
Le pollen.
Les livres neufs.
Les livres vieux.
La sève du pin.
Le plastique brûlé.
Le thé.
Le feu.
L'air avant la neige.

L'eau de cologne.

Tant d'odeurs.
Et puis la sensation que donnent les souvenirs. Comme le vertige lorsqu'on se lève trop vite. Mais un parfum en plus, que je n'ai jamais réussi à saisir qu'une poignée de secondes parfois, avec la sensation de comprendre quelque chose d'important, qui met les larmes aux yeux, et puis s'en va. On est pareil qu'avant, un peu plus frustré.

Allez chérie, patiente un an !

http://croque-framboise.cowblog.fr/images/manhattan.jpg

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Où l'on va en Espagne.

Mercredi 9 septembre 2009 à 7:58

Avec un peu de retard, voilà quelques photos d'Espagne, le petit coin paumé où ma famille et moi allons presque tous les étés.

http://croque-framboise.cowblog.fr/images/DSC01530bis.jpg
Comme vous pouvez le voir, c'est le désert. Les seules plantes qui poussent sans l'aide de l'homme, sont ces touffes hyper sèches. Vous voyez les boules d'herbes sèches qui roulent par terre dans les westerns ? Voilà.

http://croque-framboise.cowblog.fr/images/DSC01531campbis.jpg

Une autre, parce que c'est joli.

http://croque-framboise.cowblog.fr/images/DSC01538bis.jpgAvant, l'eau coulait sous ce pont. Mais c'était il y a très longtemps. Parce que la première fois qu'on y est allés, en 1998, c'était déjà comme ça. L'eau, ça rigole pas là-bas. Vous pouvez trouver plein de citernes d'eau à l'air libre, des piscines géantes qui servent pour les cultures.

http://croque-framboise.cowblog.fr/images/DSC01549bis.jpgD'ailleurs en parlant de cultures, voici un autre paysage typique du coin où nous sommes : les rangées d'orangers. Quand vous mangez des oranges d'Espagne, elles viennent probablement d'ici. Ce sont les seuls arbres avec les citronniers et les amandiers, à réussir à s'acclimater au coin sans demander trop d'eau.

http://croque-framboise.cowblog.fr/images/DSC01550railbis.jpgUne petite promenade champêtre en train ? Au village où nous étions, ils ont reconstruit une gare, et je crois que le train passe au moins deux fois par jour ! Un véritable progrès pour ce lieu qui doit accueillir quelques centaines de personnes.

Je vous souhaite la rentrée agréable.

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Où l'on aime sa soeur.

Mercredi 26 août 2009 à 18:20

Ma soeur de sept ans vient se planter devant moi.
C'est avec une grande joie que je vous annonce qu'elle a trouvé le plus beau compliment à faire à sa soeur aînée :

" Chacha, tes jambes on dirait des mandibules de criquet ! "





( le tout avec le plus beau sourire qui soit )

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Direct live

Vendredi 31 juillet 2009 à 5:57

Je pars en Espagne dans exactement un quart d'heure pour une journée entière de voiture. Ma mission ? Jouer les copilotes et éviter ainsi au pilote de s'endormir en lui parlant...
Mais non, il ne fait pas trop chaud là-bas, il suffit d'avoir la piscine à quelques mètres et on s'accomode très bien !

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Espagne, jour moins deux

Mercredi 29 juillet 2009 à 10:24

Il y a cette impression d'étrangeté, cette angoisse qu sourde, ce décalage, ce sentiment d'inévocable, d'irracontable qui sont indissociables du rêve et qui me convaiquent que cette ambiance ne peut être qu'irréelle. Et si je généralise, pourtant, chaque rêve a ces caractéristiques mais de façon différente. Je peux parfois toucher du doigt l'atmosphère d'un songe particulier, mais juste l'effleurer.
Il m'arrive d'être foudroyée au réveil, et même parfois dans la journée, quand j'effleure cette atmosphère et que je pense que tout n'est qu'un rêve.
( Espagne : J - 2 )

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