C'est une atmosphère fébrile qui m'entoure. A la fois l'impatience, l'anxiété et le pessimisme avec des élans d'optimisme de temps en temps.
Les jours qui précèdent les résultats sont très particuliers. Peu à peu, le temps aidant, on ronge son frein en se rappelant ces jours d'exams et en se disant que c'est bon, on a fait juste. Puis peu à peu, le doute s'installe, on se dit qu'à cette question où il y avait plusieurs choix on aurait dû mettre une autre réponse en physique, on n'est plus si sûr d'avoir trouvé le bon résultat en maths... Finalement, on est convaincu d'avoir tout faux et on trouve que cette période est encore pire que celle des révisions. Vivement que vendredi arrive, qu'on en finisse ! Larmes c'est obligé, mais reste à savoir si c'est de joie ou de déception.
En plus, il me faut avoir une mention, j'ai fait un pari dessus : si j'ai une mention, Lucile est mon esclave pendant 24 heures, et si je n'en ai pas c'est moi qui deviens son esclave.
Et puis promis, je ferais un feu de joie avec mes cours de philo si j'ai le bac ( et pas que la philo d'ailleurs, mais en priorité ).
De toute façon, cette attente est la période où l'on est un peu "irresponsable". Attendre la voix du Destin avec le sentiment de l'effort accompli et "inch allah" !